lundi 3 novembre 2008

Hit the road, Jack !

White Rose Campus : Then everybody gets raped !
Ca commence à sentir le roussi en 1982 avec ce roman porno de Koyu Ohara (quand même) sérieusement vulgos. Le prétexte ? Un trio de pervers prennent en otage un car de lycéennes en excursion, puis, après avoir fait descendre celles qu'ils ne trouvaient pas à leur goût, reprennent la route histoire de faire passer à la casserole les plus jolies dans ce rape-bus.

Au lieu d'un traitement choc, stylé et ultra violent, Koyu Ohara donne à son film des tonalités de comédie mysogine graveleuse, et ces agressions sexuelles sur autoroute prennent des allures de foire à la saucicsse. La révélation finale tente bien de remettre un peu de pathos là-dedans, mais peine perdue après ce long déballage de grossièreté.

Si la Nikkatsu livrera encore quelques grands films avant la fin de la ligne en 1988, 1982/83 sont une période charnière qui verra le début de l'effondrement de la qualité technique moyenne de leur production. A ce titre, même s'il est loin de toucher le fond, White Rose Campus laise entrevoir la fin de la récré.
Certainement pas le film de chevet des amis du petit doigt levé et de la finesse, il reste à voir par les amateurs de bis improbable et de roman porno.

Wite Rose Campus : Then everybody gets raped, Koyu Ohara, 1982 :

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